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En séance #1 : les troubles de la personnalité [les 10 films à voir en psycho]

Chaque semaine nous vous proposons une sélection de 10 films autour d’une thématique en psychologie. Au menu de ce premier numéro : les troubles de la personnalité. Florilège des meilleures incarnations des fonctionnements pathologiques au cinéma.

 
barden
 
 

#1 : Blue jasmine  [2013 – Woody Allen]

 

« Personnalité hystérique »

 
Woody Allen signe un de ses meilleurs films avec une Kate Blanchet exceptionnelle dans un rôle de grande bourgeoise névrosée, Jasmine, au bord de la décompensation. Il dépeint d’abord sa déchéance sociale, contrainte d’évoluer dans un milieu populaire après sa séparation et l’emprisonnement de son mari, personnage inspiré par Bernard Madoff.
 

 
La critique sociale de la grande bourgeoisie laisse la place à la psychopathologie du personnage de Jasmine. Le vernis désirable qui opère encore dans un milieu mondain qu’elle cherche à reconquérir cède peu à peu, et révèle la structure hystérique de sa personnalité.
 
 

#2 : No country for old man [2008 – Ethan & Joel Coen]

 

Personnalité antisociale 

 
Javier Bardem nous offre un des portraits psychopathologiques les plus effroyables de l’histoire du cinéma avec le personnage d’Antoine Chigurh. Cet homme diabolique joue avec le destin de tous ceux qu’il rencontre sur son chemin. La performance de Barden, marquante, peut être comparée à celle de Heat Ledger  avec le personnage du Joker dans The Dark Knight. 
 

 

Ce personnage ne présente pas le tableau typique de la personnalité antisociale. Ainsi, à côté de l’absence de limites, de l’irresponsabilité et l’impulsivité, on retrouve aussi des éléments d’un fonctionnement psychopathique (serrial killer). La question du diagnostic différentiel se pose, et nous penchons pour une personnalité antisociale.
 
 

#3 : American beauty   [2000 – Sam Mendes]

 

« Psychopathologie de la vie quotidienne »

 
Kevin Spacey joue le rôle de Mr Burnham, un père de famille apathique en pleine crise existentielle. Le film met en scène une galerie de personnages avec différents degrés de troubles psychopathologiques : la mère, une bourgeoise arriviste hystérique ; la fille, une adolescente agressive et dépressive ; Rickie, l’inquiétant jeune voisin mutique ; ou encore son père, un ex militaire homophobe violent, …
 

 

American beauty nous propose un examen complet de ce que Freud appelait la psychopathologie de la vie quotidienne, au travers de cette famille typique de la classe moyenne américaine.
 
 

#4 : A la folie pas du tout  [2002 – Laetitia Colombani]

 

« Erotomanie » 

 
Audrey Tautou joue le personnage d’Angélique, jeune fille de 20 ans étudiant les beaux-arts, qui vit un amour passionné avec Loïc. Le problème c’est que cette relation est le fruit de son imagination, elle est la seule à vivre cette relation, sans en avoir conscience.
 

 
Le personnage d’Angélique est atteinte d’érotomanie (ou syndrome de Clérambault) : le sujet a la conviction délirante d’être aimé. Il ne s’agit pas d’une obsession d’un amour non partagé, mais d’une forme de psychose. Ce qui va pousser Angélique toujours plus loin, jusqu’à provoquer de très graves troubles dans sa vie ainsi que dans celle de Loïc…
 
 

 
 

#5 : Taxi driver [1976 – Martin Scorsese]

 

« Trouble paranoïde – personnalité prémorbide »

 
De retour du Viêt-nam, Travis Bickle a du mal a réintégrer la société. Insomniaque, il devient chauffeur de taxi de nuit. Confronté aux affres des nuits New Yorkaises, il va rejeter ce monde, le considérant comme décadent. On voit  le « matériel délirant » se mettre en place chez Travis qui va sombrer dans une folie destructrice…

 

 

Au delà du chef d’oeuvre cinématographique, Taxi Driver est intéressant du point de vue du basculement psychologique du personnage joué par Robert De Niro. On assiste à un glissement, puis une rupture avec la réalité. Cette description d’une forme de décompensation fait de ce film un incontournable en psychologie.
 
 

#6 : L’adversaire [2012 – Nicole Garcia]

 

« Mythomanie »

Ce film est inspiré d’une histoire vraie : Jean-Claude Romand, « brillant chercheur à l’OMS », tue toute sa famille avant de tenter de se suicider. Pendant dix-huit ans, il a dupé tout son entourage, faisant croire qu’il était médecin alors qu’il avait échoué dès sa deuxième année de faculté….
 

 
La prestation de Daniel Auteuil porte ce film avec ce personnage, qui, après avoir porté un masque durant 18 ans, refuse de l’ôter, préférant annihiler tout son environnement.
 

 

#>7 : Augustine  [2012 – Alice Winocour]

 

« Personnalité hystérique »

 
A la fin du XIX siècle, le professeur Charcot étudie une maladie mystérieuse à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière : l’hystérie. Augustine, 19 ans, jouée par l’actrice Stéphanie Sokolinski (dite Soko), devient son « cobaye favori ». Le film souligne la mise en scène des démonstrations de Charcot auprès de la bonne société de l’époque.
 

 
 

#8 : Mon roi   [2015 – Maïwenn]

 

« le pervers narcissique »

 

Tony, admise dans un centre de rééducation après une chute à ski, questionne sa relation tumultueuse avec Georgio. Elle est tombée dans les griffes séduisantes d’un « despote » affectif qui la manipule et l’emprisonne dans une relation perverse. Avec ce film, Maiwen se place du point de vue d’une femme assujettie à un pervers narcissique magistralement interprété par Vincent Cassel.
 

 
Le film est une bonne illustration du type de lien – ou relation d’objet – de ce profil de personnalité. Les mécanismes de défense pervers et le narcissisme de Georgio se déploient dans cette relation pathologique : la toute puissance, l’objectalisation, identification projective, l’ambivalence amour-haine, … Un film à voir malgré la surexposition – à toutes les sauces – du thème du pervers narcissique ces dernières années.
 
 

#9 : Le loup de wall street [2013 – Martin Scorsese]

 

« Personnalité narcissique »

Ce film est troublant car il révèle toute l’ambivalence que l’on peut ressentir face aux personnalités narcissiques. On déteste cet arriviste qui manipule, fraude et objectalise les autres; et en même temps, on est captivé par ce chef de meute que rien n’arrête.
 

 
Leonardo Dicaprio incarne donc John Belford, un personnage de trader à la folie narcissique, transgressant tous les codes (affaires, substances, loi, ;..). Inspiré d’une histoire vraie, on assiste à l’ascension de ce courtier en bourse au coeur de l’époque « fric » des années 80.
 
 

#10 : Amélie Poulain  [2001 – Jean-Pierre Jeunet]

 

« Personnalité évitante »

 

Audrey Tautou joue Amélie, une femme désirant initier des relations avec les autres mais qui est confrontée à des inhibitions fortes lorsqu’elle tente d’amorcer des interactions. On peut qualifier sa personnalité d’évitante car il lui faudra faire preuve de créativité pour sublimer ce fonctionnement et enfin entrer en lien, de manière indirecte.
 

 

Ce film est atypique car il ne présente pas l’enfance comme un « âge d’or ». Amélie va s’émanciper, par sa créativité, d’un environnement familial à l’origine de ses névroses.
 

PS : Ce classement s’appuie sur 2 critères. Tout d’abord, la pertinence pour comprendre les enjeux psychologiques liés à la thématique; ensuite, la qualité cinématographique de l’oeuvre.

 

Malik Benguerine & Didier Le Mabic

 

 

Retrouvez tous les épisodes de notre série « En séance, les 10 films à voir en psycho » :

 

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