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La preuve que l’exposition télévisuelle précoce abîme l’adolescent

Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, revient pour le Huffingtonpost, sur une recherche portant sur les effet de la consommation télévisuelle précoce. Il s’appuie sur une étude longitudinale menée par l’équipe de Linda Pagani, professeur à l’Université de l’École de psychoéducation de Montréal, auprès d’enfants nés en 1997/1998. L’étude vise à mesurer les  conséquences, à l’adolescence, d’une consommation télévisuelle avant l’âge de 3 ans. Bien qu’ils ne soient pas surprenants, les résultats sont édifiants. 

 

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Une étude longitudinale unique

Linda Pagani a débuté son étude sur les effets de la consommation télévisuelle précoce en 1997/1998. En 2010, elle a montré que chez les enfants en âge de débuter la marche et passant plus de deux heures par jour devant le petit écran, il existe à 10 ans un risque d’obésité accrue, une baisse de l’intérêt en classe et une diminution des habiletés mathématiques. Les enfants étaient globalement moins autonomes, moins persévérants et moins habiles socialement. En outre, une consommation télévisuelle importante augmentait le risque d’être constitué en victime ou en bouc émissaire par les camarades de classe.

 

Elle vient de donner une suite à cette étude en mesurant les conséquences de cette consommation précoce sur les enfants âgés de 13 ans, en se centrant sur les compétences sociales. Pour cela, elle a évalué leurs difficultés relationnelles auto déclarées dans quatre domaines: la tendance à la victimisation, l’isolement social, la tendance à des agressions proactives et les comportements antisociaux. Elle a ensuite croisé ces données avec le temps de consommation télévisuelle précoce, en éliminant de nombreux facteurs de confusion possibles tels que le milieu social.

Des enfants plus portés à l’isolement et au comportement antisocial

Son étude montre que le fait d’avoir eu une consommation télévisuelle importante à l’âge de deux ans et demi accroît, à 13 ans, le risque de victimisation et d’isolement social, et favorise l’adoption d’un comportement violent et antisocial envers les autres élèves.

 

« Les enfants qui ont regardé beaucoup la télévision en grandissant sont plus susceptibles de préférer la solitude, l’expérience de victimisation par les pairs, et d’adopter un comportement agressif et antisocial envers leurs pairs à la fin de la première année de collège ».

 

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Mais comment expliquer ces effets? Par le fait que la petite enfance constitue un moment particulièrement critique dans le développement des zones du cerveau impliquées dans l’autorégulation de l’intelligence émotionnelle. D’autant plus que dans la petite enfance, le nombre d’heures de veille dans une journée est limitée.

 

Moins d’expériences cognitives sociales fondamentales

 

Ainsi, plus les enfants passent de temps devant la télévision, moins ils en ont pour le jeu créatif, des activités interactives, et d’autres expériences cognitives sociales fondamentales. Des compétences telles que le partage, l’appréciation et le respect des autres semblent en effet être des acquisitions enracinées dans la petite enfance.

 

Une vie quotidienne active et interactive à l’âge préscolaire aide à développer les compétences sociales essentielles qui joueront plus tard un rôle clé dans la réussite personnelle, sociale et même économique. Apprenons à changer notre regard: l’adolescent antisocial qui fuit la relation pour se réfugier dans des pratiques d’écran répétitives et stériles est moins coupable d’abus que souvent victime d’une immersion trop précoce et trop massive dans la télévision!

 

 

En savoir + :

 

Lire l’article en intégralité sur le Huffingtonpost

Découvrir le site de Serge Tisseron 

 

 

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