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MARSHMALLOW TEST : DÉCOUVREZ EXPÉRIENCE EN VIDEO

Un classique en psychologie  !

 

Le principe est simple : un adulte offre un marshmallow à un enfant, puis lui promet un second marshmallow en guise de récompense s’il ne mange pas le premier jusqu’à son retour. L’enfant est laissé seul dans une pièce avec sa friandise 15 minutes. Découvrez leurs réactions en vidéo :

 

  L’ enfant est alors placé devant un dilemme : manger la friandise immédiatement ou attendre pour en avoir deux.

 

Deux enfants sur trois mangent le marshmallow

 

Cette expérience est une étude sur la gratification différée conduite initialement en 1972 à l’université Stanford par le psychologue Walter Mischel. Pendant 8 années, ils ont tourmenté 550 enfants. Globalement, vers 4 ans, deux enfants sur trois mangent le marshmallow avant le retour de l’adulte. Cette expérience, reproduite à ce jour plus de 400 fois, à montré des résultats similaires dans différentes cultures.

 

Un important facteur de réussite

 

A partir des années 80, Mischel et ses collaborateurs mettent en place un un suivi longitudinal (dans le temps) auprès de ces enfants et leurs entourages pour vérifier certaines corrélations de ce test avec la réussite scolaire, professionnelle et sociale notamment. Lorsque l’on retrouve ces enfants à l’âge de 19 ans et tout au long de leur vie, ceux qui ont eu la capacité de différer la gratification lors de l’expérience initiale ont tous de bons résutats scolaires et de très bonnes relations sociales (avec les pairs, professeurs, …). Une partie significative de ceux qui ont mangé la friandise avant le retour de l’adulte sont quant à eux en difficulté ou en échec scolaire. On retrouve également une différence concernant le poids et les problématiques addictives : les sujets capables de différer la gratification à 4 ans sont, à l’âge adulte, plus minces et moins sujets à la consommation de drogue ou d’alcool.



 
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Les fonctions exécutives, des processus cognitifs de haut niveau

 

Ces fonctions cognitives de haut niveau sont appelées fonctions exécutives. Elles correspondent aux capacités nécessaires  pour s’adapter à des situations inédites, pour lesquelles il n’y a pas de solution « toute faite ». On retrouve d’une part, la régulation comportementale et d’autre part les métacognitions. Une personne ayant une meilleure régulation comportementale  peut  faire preuve de Flexibilité et modulant ses émotions et son comportement via un contrôle inhibiteur approprié. C’est ce dont il est question lorsqu’on est confronté au « marshmallow test ». Associé à cette régulation comportementale, les aptitudes métacognitives sont elles aussi essentielles s’agissant des fonctions exécutives : c’est ce qui nous permet d’initier, planifier, organiser et maintenir en mémoire de travail la résolution de problèmes futurs.

 

« Déclencher une action, c’est donc en inhiber beaucoup d’autres. C’est aussi toujours faire un choix entre une action et son contraire.  » (A. Berthoz, La Décision, Odile Jacob, 2003.)

 

L’inhibition, une capacité essentielle 

 

Au sens commun le terme inhibition est connoté négativement. C’est pourtant une fonction essentielle pour l’intelligence, la mémoire et l’attention. C’est la capacité à s’empêcher de mettre en oeuvre ou de persister dans une réponse automatique. Comme nous l’avons vu avec le marshmallow test, l’inhibition est liée la compétence sociale et la régulation émotionnelle. C’est une forme de contrôle neurocognitif et comportemental qui permet aux enfants de résister aux habitudes, aux tentations, aux distractions et de s’adapter aux situations complexes.  L’inhibition se réfère à une série de mécanismes qui permettent la suppression des actions inappropriées. C’est également la possibilité de résister et d’écarter les informations non pertinentes lors d’une activité. Comme en attestent les suivis longitudinaux post « Marshmallow test », l’inhibition est essentielle pour une interaction efficace avec l’environnement.

 

« tous ceux qui désirent, désirent ce qui n’est pas actuel ni présent, ce qu’on n’a pas, ce qu’on n’est pas, ce dont on manque » Platon, Le banquet, dans Œuvres complètes

 

En développant ce type de cognitions, l’être humain s’est doté d’un comportement complexe. Initié d’abord par l’adulte qui le confronte progressivement à l’expérience du manque, l’enfant développe ses capacités d’inhibition  et une tolérance à la frustration. C’est alors le jeu du désir et de la satisfaction qui se substitue au plaisir et à l’acte. L’enfant va activer ses capacités de figuration et de représentation pour élaborer et transformer son vécu sur le registre symbolique. Ces capacités d’abstraction ouvrent un accès à la temporalité nécesaire à la planification de ses actions par exemple.

 

Comment évaluer l’inhibition et les fonctions executives ?

 

Les fonctions exécutives peuvent être évaluées de différentes manières, certains tests, plus « écologiques », proposent des questionnaires (auto-évaluation ou évaluation par un tiers – les parents ou un enseignant par exemple); d’autres sont des épreuvent permettant de mesurer ces capacités cognitives chez l’enfant, l’adoslescent ou l’adulte. Les scores dits « brut » à ces questionnaires ou épreuves sont ensuite « standardisés », c’est à dire comparés à un échantillon de référence pour repérer si, par rapport à une classe d’âge par exemple, son score est atypique ou non. Plusieurs outils existent pour mesurer le fonctionnement executif, en Voici quelques uns :

 

 

La BRIEF :Inventaire d’Évaluation Comportementale des Fonctions Exécutives

 

La BRIEF est un inventaire permettant d’évaluer les comportements exécutifs dans les milieux scolaire et/ou familial. Elle est utilisé lors d’évaluations cliniques ou neuropsychologiques concernant les différents aspects du dysfonctionnement exécutif et ses répercussions dans la vie quotidienne. Deux échelles distinctes peuvent être utilisées, l’une à destination des parents, l’autre à destination des enseignants.

 

La BRIEF évalue les comportements d’enfants et d’adolescents de 5 à 18 ans à partir de 86 questions regroupées en 8 échelles : Inhibition, Flexibilité, Contrôle émotionnel, Initiation, Organisation matérielle, Mémoire de travail, Planification/Organisation, Contrôle. Ces échelles permettent au praticien, par l’analyse du profil, de repérer des dysfonctionnements exécutifs ayant un impact dans la vie quotidienne. Les trois premières échelles permettent également de calculer un indice de régulation comportementale (IRC). Les cinq échelles restantes constituent l’indice de métacognition (IMC). Enfin, un score composite exécutif global (CEG) vient compléter les indices comportementaux pouvant être utiles au psychologue.

 

La mesure principale du WCST est alors les erreurs persévératives (c’est-à-dire si le sujet persévère dans le critère qui lui est devenu routinier). Cela permet de voir si le sujet est capable de tenir compte de l’information en retour, mais aussi s’il est capable d’inhiber une réponse qui lui est devenue routinière.

 

LABY 5-12: Test des labyrinthes pour les enfants de 5 à 12 ans

 

Laby 5-12 évalue les capacités de planification, d’inhibition (impulsivité) et les troubles des fonctions exécutives.Il est particulièrement recommandé pour le dépistage des enfants présentant:

 

> un Trouble Déficit de l’Attention/ Hyper-activité (TDA/H)
> un trouble spécifique des apprentissages
> un Trouble Envahissant du Développement (TED)

 

L’originalité de sa conception permet une analyse enrichie des erreurs commises afin de mettre à jour les processus défaillants et d’orienter les prises en charge thérapeutiques. Il est également utilisé pour suivre l’évolution des dispositifs de soins mis en oeuvre.

 

PiFAM : Accompagner l’enfant vers une prise de conscience de ses fonctions attentionnelles et exécutives.

 

Le PiFAM permet de fournir des stratégies à l’enfant ayant un trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité afin de faciliter son apprentissage et sa réussite scolaire. Le programme PIFAM est un outil de remédiation constitué de 12 ateliers de 90 minutes chacun. Il fournit un cadre et des activités propices au développement de stratégies comportementales et cognitives chez l’enfant présentant un TDAH. Les compétences acquises tout au long du programme faciliteront l’apprentissage et la réussite scolaire de l’élève, ainsi que ses relations aux pairs.

 

L’approche PIFAM   Le PIFAM vise au développement des habiletés d’autorégulation comportementales et cognitives par le biais d’activités qui permettent à l’enfant  de prendre conscience de son propre fonctionnement et de celui des autres, dans leur singularité et leur ressemblance. L’enfant acquière  ainsi de nouvelles façons de penser et d’appréhender le monde.

 

 

Sur le sujet :

 

> Le rôle positif de l’inhibition dans le développement cognitif de l’enfant, Olivier Houdé [Le Journal des psychologues 2007/1 (n° 244)]

 

> Bjorklund, D.F., & Kipp, K. (2002). Social cognition, inhibition, and theory of mind : The evolution of human intelligence. In R.J. Sternberg & J.C. Kaufman (Eds.), The evolution of intelligence (pp. 27-54). Mahwah, NJ : Lawrence Erlbaum Associates.

 

Source : Hogrefe, IgniterMedia (vidéo)

Mots-clefs : Neuropsychologie, fonction executives

 

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