[VIDÉO] Somnifères et calmants : comment accompagner vos patients vers d’autres solutions ?
Le ministère de la Santé belge diffuse une campagne de sensibilisation destinée aux professionnels de santé. Partant du constat qu’un million de benzodiazépines sont délivrés chaque jour en Belgique, cette campagne vise à sensibiliser et responsabiliser le corps médical pour faire infléchir les recours trop fréquents aux prescriptions de somnifères et calmants.
Les alternatives non-médicamenteuses comme premier choix
La majorité des somnifères et des calmants sont des benzodiazépines. Ces médicaments peuvent être nécessaires dans certains cas, à dose minimale et durant un temps limité. Mais de nombreux patients souffrant d’anxiété, de stress ou de troubles du sommeil en font un usage chronique. Les benzodiazépines entrainent de nombreux effets secondaires et ne sont pas sans risque pour la santé : troubles cognitifs, risques de chute, somnolence diurne, accoutumance, voire dépendance.
« 13% de la population belge affirme avoir pris au moins un somnifère dans les 2 semaines qui précèdent » (enquête de santé 2013 de l’Institut Scientifique de Santé Publique Belge, chez les 15 ans et +)
Télécharger les éléments de la campagne
#1 : Les affiches pour les salles d’attentes
#3 : le manuel d’aide en ligne pour les médecins et pharmaciens
#4 : Fiche pratique pour les médecins
Retrouvez toutes les informations et liens sur le site du ministère Belge de la santé dédié à cette problématique
C’est aussi la responsabilité du patient
Une partie du problème s’origine dans la démarche du patient qui cherche une réponse simple et immédiate à son problème. Lorsqu’on envisage le court terme voire l’immédiateté, la réponse évidente, c’est le médicament. Les soignants doivent alors résister, frustrer, et différer pour emmener leurs patients vers une prise en compte de la balance bénéfice/risque sur le long terme.
Cette sensibilisation doit donc être également dirigée vers le grand public, pour sensibiliser aux risques des consommations de substances psychoactives et découvrir l’immense palette des alternatives non médicamenteuses.